Nouveau !!! Atelier Danse Théâtre Image Tout mouvement est danse...

Lors de notre dernier FITA, nous organisions un stage de Théâtre-Danse animé par un danseur, chorégraphe et comédien professionnel, Ammar Ltifi de la Compagnie Act’ de Tunis.
De cette rencontre, une ébauche de spectacle est créée et les huit participantes la présentent durant notre festival. Le succès rencontré leur donne envie d’aller plus loin... Poussé par cette motivation, le Croquemitaine ouvre en janvier prochain, un atelier de Théâtre-Danse.
Cet Atelier nous invite à se dépasser, à aller vers une autre découverte de soi-même et des autres à travers le mouvement. Le plaisir de donner vie à nos gestes et dire avec nos corps.
Yasnaya Detournay danseuse comédienne et Isabelle Tesse animatrice comédienne au Croq’ feront des propositions ludiques, suggéreront des situations scéniques nous conduisant naturellement à l’improvisation. A partir de cette recherche, l’idée est de créer des performances qui étonneront un public que nous irons chercher dans la rue, lors d’évènements et pourquoi pas sur scène...Aucun pré-requis ni en théâtre, ni en danse n’est demandé sauf l’élan de recréer l’usage que nous faisons de l’espace. Prenons-en la liberté !!!
Une réunion d’information est prévue le jeudi 15 janvier 2015 à 19h dans les locaux de Lire et Ecrire Quai A. Sakharov 30, à Tournai. Cette réunion nous permettra aussi d’établir l’horaire qui conviendra le mieux à tous et à toutes.

Le collectif « Théâtre des Savanes » Avec des jeunes de la St-Union (Kain).

En janvier 2015, le collectif Théâtre des Savanes de la Sainte Union de Kain commencera un atelier de théâtre, animé par Isabelle. Tous les mardis, ces élèves de secondaires, âgés de 12 à 18 ans, se retrouveront après l’école pour créer des scènes sur la solidarité Nord-Sud. L’autre rendez-vous hebdomadaire du collectif, le vendredi sur le temps de midi, s’occupera de chercher des réponses aux questions que soulèvent les situations d’injustice. L’utilisation de documentaires, l’intervention de personnes ressources permettront d’expliquer les causes profondes des injustices, et les mécanismes qui maintiennent dans la pauvreté plus de la moitié de la population mondiale. Pour dépasser l’indignation, refuser l’impuissance, et ne pas se contenter de la charité. Il leur faudra franchir un pas : de donner pour aider, à comprendre pour lutter.

Expression théâtrale Avec les résidents de l’institution « Le Courtil ».

L’atelier théâtre avec les jeunes résidents et les intervenant(e)s du Courtil, moment très attendu, rassemble entre 15 et 20 participant(e)s souffrant de psychose ou d’autisme. Ils sont bien accompagnés. Trois adultes qui participent aux jeux et aux impros sans compter les stagiaires tout aussi actifs.
On rit, on bouge, on parle, on chante.
Les accompagnantes Bettina, Catherine et Nathalie, souriantes, donnent l’impression d’être heureuses de vivre. Pour travailler au Courtil, ce n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme d’éducateur spécialisé. Il faut que le désir soit là. Chacun, chacune apporte sa singularité.
Bettina vient d’Argentine et est arrivée au Courtil en 1998, Catherine, romaniste de formation est là depuis le début de l’atelier théâtre en septembre 2011 et Nathalie, psy, a 25 ans de métier et 4 années d’atelier théâtre. Pour elles, l’atelier est cliniquement intéressant : le travail sur le regard, les gestes, la dimension du semblant. La créativité circule entre les ateliers, notamment entre le théâtre et l’écriture. “Super, chic, génial, marrant, ça déchire” disent les jeunes.

Atelier de théâtre action Pour les étudiant.e.s de l’H.E.H.

Il s’agissait d’abord d’amener les étudiant.e.s section éducateurs spécialisés de première année à entrer en communication avec les autres par le regard, la voix, le corps.
Ensuite, de se présenter face aux autres, simplement en ayant conscience de son attitude corporelle et de prendre la parole. Pas si facile, ça se travaille la confiance en soi, cela nécessite observation, analyse et surtout un climat d’écoute bienveillante.
Dans les premières impros libres, les étudiant.e.s jouent des situations de vie : rencontres amoureuses, jalousie, rupture, bague au doigt.
L’étape suivante aborde des situations problématiques auxquelles ils pourraient être confrontés dans leur futur métier. Les scènes créées sont analysées, questionnées, décortiquées, rejouées. De quoi parlons-nous ? Que voulons-nous montrer ? C’est le moment de passer à l’écriture et d’aborder le travail du jeu d’acteur et la mise en scène.
Les étudiant.e.s de Tournai ont montré des scènes de familles. “Papa où t’es ?” - “Quelle vie de famille !”... Les Montoi.s.e.s ont montré des éducateurs en situation difficile avec des personnes handicapées, des jeunes, des personnes âgées.