Premier soir : Florac. Guillaume et Marco, organisateurs de l’évènement, nous emmènent dans les petites rues de cette jolie ville “entre deux eaux” et nous débouchons sur la Place au Beurre. Petite alcôve en pierre, avec gradins. On ne pouvait rêver mieux. En attendant le début du spectacle, nous faisons connaissance avec Jeannine, habitante de la place et de ses 24 chats. Les spectateurs arrivent petit à petit. En scène. Une cinquantaine de personnes, que l’on interpelle, sollicite, qui joue le jeu.
Deuxième soir : La Malène, Gorges du Tarn. Nous arrivons via le causse Méjean. Nous découvrons le village en contrebas, maisons encastrées dans la pierre. Le Tarn scintille sous le soleil radieux, les vacanciers rentrent de leur descente en canoë. Moins de monde dans le public mais des oreilles attentives et des sourires sur les visages. Pari réussi. Nous repartons le long du Tarn, sous la voix lactée.

La dernière à Saint-Germain de Calberte.
Ce soir, nous jouons (presque) à domicile, là où nous logeons, dans le village de nos amis de la Compagnie Approximative (ils viendront jouer pour notre Festival, voir le programme).
Il y a donc quelques soutiens dans le public. Étirements devant les montagnes avant de commencer. Joli cadre, mais difficile de faire porter sa voix. Cependant, la quelque quarantaine de paires d’oreilles et d’ yeux en face de nous semble se prendre au jeu. La musique qui marque la fin du spectacle résonne une dernière fois, au son de la trompette et du saxophone que Guido a sorti pour l’occasion.