Après les traditionnels jeux d’échauffement, j’ai proposé de faire deux groupes et de choisir un type de film favori. Un groupe a choisi “comédie romantique”, un autre “comédie musicale”. On a tenté de définir quels types de personnages ou de situations caractérisaient le genre des films choisis, et puis chaque groupe a improvisé à partir de quelques idées trouvées ensemble.

Le reste s’est déroulé d’une façon surprenante. Toute la fin de la séance était une seule improvisation, où des personnages entraient, se rencontraient, un troisième arrivait, amenait un nouvel élément, sortaient, restaient sur le plateau, se levaient, criaient, se rasseyaient... Certains jouaient des situations d’amour, d’autres se cachaient, Claude François choisissait ses Claudettes, une autre était enrhumée, bref !

J’ai eu le sentiment, à travers ce joyeux chaos, que c’était une forme intéressante, que cette absence de contraintes durant tout un instant avait été génératrice de petits éclats, de soudaines explosions, de gestes novateurs. Ne pas couper, laisser filer, voir jusqu’ou, se faire surprendre, ne rien attendre, laisser vivre...

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Marelle 06/02/2012