Et il l’est d’autant plus lorsqu’on parle chômage, pensions, indemnités d’invalidité, …. Qui se trouvent régulièrement sous le seuil de pauvreté. Pour revaloriser (un peu) ces allocations sociales, le gouvernement permet aux partenaires sociaux (en gros les syndicats et les patrons) de se mettre d’accord pour répartir « l’enveloppe bien-être », soit un peu plus de 700 millions sur deux ans, entre les différents allocataires sociaux. Mais le patronat bloque, refuse d’en discuter car il veut lier cet accord à toute une série d’autres négociations (salaires, crédit-temps, formation,…).

Humhum… On commence à se demander qui dirige dans ce pays ! "Ils ne respectent pas ce qui est pourtant écrit dans une loi et ils prennent en otage les plus fragiles pour faire pression sur les salaires", a fustigé Estelle Ceulemans, secrétaire générale de la FGTB Bruxelles, qualifiant ce chantage d’"illégal, malhonnête et inacceptable ».(1)

Une action en front commun s’impose ! Dans tout le pays, les syndicats s’organisent. À Tournai, la FGTB décide de faire sa manifestation devant l’hôtel de ville et de demander au bourgmestre de faire passer le message au fédéral. Fabien Tanase fait résonner quelques classiques de chansons engagées et dans son souci de diversification des méthodes de lutte, il fait appel à notre compagnie. Nous emboîtons le pas, notre équipe et l’atelier initiation créent une image théâtrale parlante. Le scénario n’est pas alambiqué. Différents citoyens précaires y sont représentés (retraité, jeune chômeur, travailleurs précaires). Des vautours, représentant le patronat, débarquent et tentent d’achever ce qu’il reste de notre sécurité sociale. Malgré une petite pluie bien humide, le message passe, le public composé des militants FGTB réagit.

Merci la FGTB, le combat continu, on lâche rien !

(1) https://www.rtl.be/info/belgique/societe/que-denoncent-les-syndicats-les-patrons-ne-respectent-pas-ce-qui-est-pourtant-ecrit-dans-une-loi--1247618.aspx