On a beau s’être préparé, on ne s’y fait pas. On a beau savoir que ce sont les conditions de l’atelier ici, mais se séparer reste difficile. De cri en cri, de grommelo en impro, c’était une routine riche en aventures et en émotions qui s’était mise en place au fil des séances. On verserait presque une larme, même si évidemment, on est ravi de les voir partir. De les avoir vu grandir, assumer le jeu, le regard, poser la voix, découvrir sa puissance, être à l’écoute, poser ses propres limites, dépasser des craintes.

Ce groupe va se transformer à mesure des départs des membres qui le construisent. Et l’on recommencera, avec la même envie, la même volonté de partager.
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Mangroves, 25.01.2012