Mélange de Bailleul et d’Estaimpuis

D’abord,on se recentre, se concentre, seul, puis en groupe. Le "nous" se réveille doucement, pour exister dans ce moment singulier.

Puis on réinvestit l’espace, on l’apprivoise, pour le façonner à l’image des saynètes choisies.

Quelques exercices-jeux sans paroles font sortir des “perles” que l’on retient pour la création (quand un père mime la lecture des bulletins désastreux de ses quatre enfants, fous rires explosifs !)

Le viseur se resserre dans la cible des choix. Désormais dans les improvisations on invente, ayant en tête tout ce qui a fonctionné jusqu’alors.
Viennent les questions techniques : le rapport au public, la “quantité” de parole (donner du sens sans mots).
Les personnages se précisent. Dans telle scène, quel âge a l’adolescente, dans quelle humeur est-elle, comment nuancer l’évolution de ses réactions, et donc de l’échange avec sa mère ?
Pour trouver un lien, un fil conducteur, le groupe partira de sa propre histoire, tout simplement : les apprentis qui créent ensemble.

La pression et le stress nés de l’échéance du 3 mars (présentation à notre Rencontre Inter Ateliers), laissent place à l’excitation, quand on sait un peu plus où l’on va, quand on concrétise les idées.

Ici l’écoute mutuelle, le bouillonnement d’idées et de créativité, permettent également de nourrir la scène, et renforcent la cohésion.